Musée unique en France

Situé dans la vallée de la Bourbre

« Berceau historique de la Galoche »

Heureux promeneurs et randonneurs, vous aurez le plaisir de découvrir au cœur de ce pays, doux et verdoyant, le musée histoire de la Galoche aménagé dans une dépendance du château médiéval de Virieu.

Naissance du musée "histoire de la Galoche"

C’est tout naturellement dans cette vallée, un des berceaux de la fabrication de la Galoche en France, que le musée « histoire de la Galoche » a ouvert ses portes le 6 avril 2019, à l’initiative d’un enfant du pays et de l’association du patrimoine de la vallée de la Bourbe. 

galoche géante

Louis Fournier, passionné éclairé, auteur du livre « la Galoche » paru en 2006 et créateur en 2012 du premier lieu consacré à la fabrication de la Galoche avec la reconstitution d’un atelier de galochier au centre du village de Virieu, ne voulait pas voir se perdre ce pan du patrimoine industriel et artisanal de la vallée de la Bourbe. Il souhaitait un vrai lieu de mémoire, pédagogique et conservateur, de cet objet du quotidien, ancêtre de la chaussure moderne.

Avec l’appui de la mairie de Val-de-Virieu, et des propriétaires du château de Virieu , haut lieu du patrimoine local, le musée a été créé dans l’une des dépendances du château. 

Après plus d’un an de collecte de machines, d’outils, d’objets divers, à travers toute la France, le musée « histoire de la Galoche » a vu le jour.

Seul musée existant à ce jour en France consacré exclusivement à l'histoire des galoches

Plongez dans l’atmosphère et le mode de vie des galochiers ! 

Un musée, 3 époques

Jusqu'à la fin du XIXéme siècle

La production de la galoche est entièrement manuelle.
Les semelles de bois étaient taillées dans du hêtre vert soit directement en forêt, soit
dans de petits ateliers artisanaux. Les tiges en cuir (dessus de la chaussure) étaient
ensuite découpées, cousues et assemblées par clouage aux semelles de bois.
Vers la fin du siècle, les premières machines mues par la force mécanique de l’eau
via des roues à augets et un système de poulies et de courroies vont accélérer la
production des semelles de bois et rendre le travail des galochiers moins pénible.
Venez découvrir en première partie de la visite les façons de travailler des ouvriers
de l’époque dans l’ambiance authentique de notre musée.

Début du XXème siècle jusqu'à 1970

La production se mécanise avec l’arrivée de l’électricité occupant plus d’une centaine
de personnes dans la vallée de la Bourbre. Un processus industriel de fabrication se
met en place.
Malheureusement, avec l’arrivée des chaussures à base de caoutchouc à partir de
1950, l’usage de la galoche tombe en désuétude et les ateliers ferment.
Cependant, quelques fabricants dans l’hexagone continuent de produire des
galoches.
Venez découvrir en seconde partie de la visite le fonctionnement des machines
servant à fabriquer les semelles de bois.

De 1970 à nos jours

Malgré la disparition du marché de la galoche, la vallée de la Bourbre reste attachée
à la fabrication des semelles de chaussures.
Ainsi se crée en 1970 la maison Reltex à Panissage (commune de Val-de-Virieu).
Le bois est remplacé par le lait d’hévéa (caoutchouc naturel). Les semelles produites
sont d’une résistance et d’une souplesse exceptionnelles.
Le savoir-faire de Reltex et son excellence sont aujourd’hui reconnus mondialement.
L’entreprise est inscrite à l’inventaire des métiers d’art rares dans le cadre de la
convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Venez découvrir en troisième partie de la visite le processus de fabrication des
semelles en lait d’hévéa.

Ils ont visités le musée

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